C’était sans doute l’édition de Ride The Snake la plus aboutie. Après 4 ans d’absence forcée, Ride The Snake a frappé un grand coup pour son retour, grâce à un snake ultra créatif avec une multitude de lignes possibles.
Bâti le long de Grattalu, sur les hauteurs de Tignes Val Claret, le set up, long et varié, débutait par un hip à gauche ou par deux rails avec un nole central. On entrait ensuite dans le vif du sujet avec des transitions, un craddle, un wall, un hip et un sombrero central. Le gros enchaînement de courbes final pouvait aussi se gaper. Fun à rider, hyper varié, le snake a comblé les attentes de Thomas Delfino: » Gros travail de construction des shapers ! Brynild et son équipe ont produit quelque chose de vraiment créatif. C’était top de pouvoir rider avec tous les copains, toutes générations de riders confondues. »
Toute la journée dédiée au shooting (le mardi, car la tempête avait rendu le snake impraticable le lundi), les riders ont enchaîné les runs, multipliant les combos. Gigi Rüf, Elio Fumagali, Séverin Van Dermeer, David Djite, ou encore Elio Fumagali ont particulièrement su tirer profit du Snake. Ce genre de set up sied bien à leur style de ride, et ils ont vraiment cherché des lignes originales tout au long de la journée.
Un peu plus tard dans l’après midi, Hugo Serra, Lloyd et Spencer Frize ou encore Lucas Cornillat et Lenny Oliver se sont amusés à gapper au dessus de la courbe finale, le tail du snake.
Snake Charmers
Ce sont finalement Lenny Oliver et Hugo Serra qui ont été nominés pour le titre de « Snake Charmer » par tous les autres riders, ce qui a donné lieu à une ultime battle avec deux runs sur le wall. Une battle très serrée, mais c’est finalement Lenny Oliver qui a soulevé le trophée du Snake Charmer.
Lenny : « C’était une journée parfaite. Je suis hyper heureux que les autres riders aient apprécié ma manière de rider ! Le snake était fou, il y avait tellement de manières de le rider. Je me suis vraiment amusé sur le wall et le hip. Si j’avais eu plus de temps, j’aurais essayé de m’approprier davantage le tail du snake, mais Hugo l’a fait parfaitement donc pas de soucis ! »
Hugo : » Pas si simple de gaper la queue du serpent, j’ai failli me faire mordre ! En fait, il faut un peu de temps pour parvenir à bien exploiter le snake, et ensuite tout s’aligne et c’est parfait. Il faut bien gérer sa vitesse, ses enchaînements pour que tout soit fluide. Pour moi qui aime bien rider les transitions, c’était le top !